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Dyslexie : quand les difficultés en orthographe gênent l'acquisition de l'écriture

  Auteur : sylvain Date : 15/01/2023
 

 

 

 

 

 

 

Dyslexie : quand les difficultés en orthographe gênent l'acquisition de l'écriture

mardi 28 novembre 2017
La dyslexie est un trouble de l'apprentissage du langage écrit empêchant d'acquérir les automatismes nécessaires aux processus de lecture et d'écriture. De nombreuses études ont eu pour but de comprendre l'origine des difficultés éprouvées par les personnes dyslexiques lors de la lecture. Peu de questions ont, en revanche, été posées quant aux mécanismes de l'écriture. Sonia Kandel, professeure de l'Université Grenoble Alpes au GIPSA-Lab (CNRS/Université Grenoble Alpes/Grenoble INP) et ses collègues 1 se sont donc penchés sur l'aspect purement moteur de l'écriture dans le cadre du trouble dyslexique chez l'enfant. Leurs résultats montrent que le déchiffrage de l'orthographe par les enfants dyslexiques est tellement coûteux qu'il finit par modifier ou inhiber le geste d'écriture alors que ces enfants ne sont pas dysgraphiques. Ces travaux ont été publiés dans la revue Cognitive Neuropsychology en novembre 2017.

Dès l'entrée de l'enfant dans le système scolaire, il est primordial pour lui d'arriver à maîtriser l'écriture, tant cet outil est sollicité en permanence. Certains élèves présentent cependant des difficultés pour apprendre à écrire. Parmi eux, on retrouve souvent des enfants dyslexiques qui, en l'absence de troubles moteurs, ont pourtant plus de difficultés avec l'écriture qu'avec la lecture.

Une série d'études menées au GIPSA-Lab de Grenoble ont permis de mettre en évidence que les mouvements d'écriture ne sont pas des mouvements manuels simples. Plus spécifiquement, les chercheurs se sont intéressés aux interactions existant entre la maîtrise de l'orthographe et le geste d'écriture. Il a par exemple été constaté que les mouvements pour écrire les lettres MON dans un mot orthographiquement régulier, c'est-à-dire s'écrivant tel qu'il se prononce comme « montagne », seront plus simples à produire que dans le mot irrégulier « monsieur ».

En collaboration avec le CHU Grenoble Alpes et le CERCA, à Poitiers, les chercheurs ont ensuite focalisé leurs travaux sur l'observation d'enfants dyslexiques. En cas de dyslexie, la maîtrise orthographique est affaiblie alors même que l'enfant ne présente pas de troubles moteurs. En faisant varier le niveau de complexité orthographique, les chercheurs ont pu analyser l'impact des difficultés de traitement orthographique sur le mouvement d'écriture. Les tests consistaient à écrire des mots de différentes classes : réguliers ou irréguliers, fréquents ou rares, sensés (ex. : futur) ou pseudo-mots n'ayant pas de sens (ex. : furut). Pour parvenir à comprendre précisément comment l'orthographe affectait le geste d'écriture, les chercheurs ont enregistré les mouvements graphiques des participants sur des tablettes digitales.

Il découle de ces analyses que l'écriture de mots irréguliers et de pseudo-mots présente un impact particulièrement prononcé sur le mouvement manuel chez les enfants dyslexiques. Le contrôle de l'orthographe leur devient tellement coûteux qu'il interfère ou inhibe leur geste d'écriture. Ces enfants produisent alors des tracés irréguliers et parfois illisibles. Ils sont alors souvent considérés à tort comme « dysgraphiques », autrement dit présentant un trouble au niveau de la mécanique du mouvement d'écriture. Ce diagnostic erroné a comme conséquence une rééducation inefficace et peut conduire au découragement de l'enfant.

Pour offrir un accompagnement efficace aux enfants dyslexiques, ces travaux soutiennent donc l'idée qu'il est nécessaire d'affiner avec précision le diagnostic et de mettre en place un protocole de rééducation qui couple les aspects orthographiques et moteurs.


© Sonia Kandel, GIPSA-Lab (CNRS/Université Grenoble Alpes/Grenoble INP).
Production du mot « regard » par un enfant dyslexique
Haut : Les tracés en noir correspondent ce que l'enfant a effectivement écrit sur la feuille; les tracés en gris représentent les mouvements en l'air réalisés pendant les pauses, relevés par la tablette digitale. On voit que l'enfant a commencé à écrire, il s'est arrêté, et puis il a recommencé. Le résultat est un tracé très irrégulier et le mot présente une faute d'orthographe à la fin. Bas : Evolution de la vitesse en fonction du temps; en gris la vitesse des mouvements en l'air relevés par la tablette digitale.



© Sonia Kandel, GIPSA-Lab (CNRS/Université Grenoble Alpes/Grenoble INP).
Production du mot « cuvette » par un enfant dyslexique. On voit que le double « t » a posé des problèmes importants à l'enfant. Les tracés en noir correspondent ce que l'enfant a effectivement écrit sur la feuille; les tracés en gris correspondent aux mouvements en l'air réalisés pendant les pauses relevés par la tablette digitale. Les carrés bleus indiquent les moments où l'enfant a levé son regard pour regarder l'orthographe du mot présenté sur l'écran de l'ordinateur.



© Sonia Kandel, GIPSA-Lab (CNRS/Université Grenoble Alpes/Grenoble INP).
Copie d'un texte présenté sur l'écran d'un ordinateur.
L'enfant dyslexique a écrit « Le monstre poilu vivait dans une caverne sombre humide et grise au milieu d'une for… ». Les tracés en noir correspondent ce que l'enfant a effectivement écrit sur la feuille; les tracés en gris correspondent aux mouvements en l'air réalisés pendant les pauses relevés par la tablette digitale. Les carrés bleus indiquent les moments où l'enfant a levé son regard pour regarder le texte présenté sur l'écran de l'ordinateur.

Notes :
1 Ces travaux ont été menés en collaboration avec le Centre référent pour les troubles du langage et des apprentissages scolaires du CHU Grenoble Alpes et le Centre de recherches sur la cognition et l'apprentissage (CERCA - CNRS/Université de Poitiers/Université de Tours).
Références :
The impact of developmental dyslexia and dysgraphia on movement production during word writing. Sonia Kandel, Delphine Lassus-Sangosse, Géraldine Grosjacques and Cyril Perret. Le 22 novembre 2017, Cognitive Neuropsychology. DOI : Consulter le site web

Contacts :
Professeure Université Grenoble Alpes l Sonia Kandel l T 04 76 57 49 59 l sonia.kandel@gipsa-lab.grenoble-inp.fr

Presse CNRS l Alexiane Agullo l T 01 44 96 43 90 l alexiane.agullo@cnrs-dir.fr

 DOCUMENT         CNRS         LIEN 

 
 
 
 

L'usine du futur

  Auteur : sylvain Date : 27/11/2022
 


 

 

 

 

 

L'usine du futur

Publié le 25 septembre 2015

Transformation digitale, usine 4 .0, usine du futur, quatrième révolution industrielle… les appellations sont nombreuses pour désigner la modernisation des systèmes de production des entreprises introduite par les nouvelles technologies. Robotique, réalité virtuelle ou augmentée, réseaux de capteurs et logiciels, traitement des données, contrôle non destructif… les technologies du numérique permettent à l’industrie de se réinventer pour gagner en agilité, en flexibilité, mais aussi de répondre aux nouvelles exigences en matière de responsabilité environnementale et sociétale.
« MANUFACTURING AVANCÉ » ET NOUVEAUX SYSTÈMES DE PRODUCTION

La compétitivité économique réside dans cette capacité des entreprises à maîtriser l’industrialisation et augmenter la performance de leur système de production. Cette évolution met en jeu de nombreuses activités technologiques, utilisant l’information, l’automatisation, le calcul, les logiciels, les capteurs et la mise en réseau. Ce périmètre technologique assez large est connu depuis quelques années sous le nom de « manufacturing avancé » (ou advanced manufacturing). Pour concevoir les usines de demain, le manufacturing avancé repose sur des technologies à la fois innovantes, efficientes et surtout numériques, telles que la simulation, la modélisation, ou encore la virtualisation.



Les systèmes industriels actuels doivent résoudre des environnements complexes, et ainsi permettre la fabrication de produits répondant à de multiples contraintes : besoins des utilisateurs (innovation et personnalisation), réglementations, concurrence mondiale, etc. Il est donc impératif d’optimiser les coûts de conception et de production avec un délai maîtrisé tout en introduisant des innovations de rupture et de qualité.

Cette transformation industrielle se traduit par :
*         un déploiement majeur des technologies numériques issues de différents domaines, depuis l'Internet jusqu’aux systèmes embarqués en passant par les jeux ou « serious game » ; 

*         l’évolution des modèles d’organisation du travail et le rapprochement des métiers et des acteurs ;
*         une capacité d’adaptation des machines au besoin de production, en intégrant bien entendu l’Homme à ces systèmes ;
*         une vision du cycle de production dans son ensemble incluant la maintenance prédictive, la gestion des risques, le recyclage et la gestion des ressources ;
*         une assistance aux actions et interventions de l’Homme dans le système, que ce soit dans les phases amont de conception du produit et formation des acteurs (avec la virtualisation et l’immersion) mais aussi dans la production, avec un suivi et un guidage des actions orchestrées au plus juste, et enfin l’intégration de la connaissance et du retour d’expérience dans le système de production ; 

*         une évolution des technologies de la robotique, vers la cobotique, plus agile.
 
DES TECHNOLOGIES INDISPENSABLES
À L’USINE DU FUTUR

Intégrer des robots collaboratifs dans l’usine

Dans l’industrie, les modes de production évoluent progressivement pour augmenter la productivité et la qualité tout en diminuant la pénibilité du travail, et en prenant en compte l’interaction entre l’Homme et la machine. La cobotique répond à ces nouveaux enjeux en proposant des outils robotiques collaboratifs, véritables assistants pour l’Homme. Le cobot augmente la capacité à effectuer des tâches pénibles tout en s’adaptant rapidement aux diverses configurations industrielles. Personnaliser des produits, ou créer des lignes de production pour des petites séries devient possible, notamment par l’apprentissage in situ du robot.


« Booster » le poste de travail
grâce au numérique
Le recours croissant au numérique est devenu incontournable pour optimiser l’outil de production, dès sa conception, mais aussi simuler la réalisation de tâches ou superviser le fonctionnement des robots. La réalité virtuelle et la réalité augmentée contribuent ainsi de façon croissante à la formation industrielle et à l’apprentissage de certaines techniques de maintenance.

Maintenir l’outil industriel
et prévenir les risques
par le contrôle non destructif
Déjà utilisé dans l’industrie de l’aéronautique, du transport et de l’énergie, pour le contrôle de constituants importants (structures, pièces moteurs, trains d'atterrissage, réacteurs, turbines), le contrôle qualité devient un contrôle global du produit et du processus de production pour renforcer la sécurité des biens et des personnes. Le contrôle non destructif (CND) est l’une des composantes essentielles de l’usine de demain.
De nouvelles méthodes et techniques d’inspection indispensables aux activités de CND se développent pour mettre en évidence l’état de santé des composants des produits, pièces mécaniques ou matériaux et structures utilisés dans les usines, sans altérer les caractéristiques de ces composants ni perturber l’exploitation. Ultrasons et ondes guidées, méthodes électromagnétiques, radiographie et tomographie X constituent les techniques qui pourront apporter innovation et qualité au secteur du CND dans les usines de demain.


Concevoir les logiciels du futur
et des réseaux interconnectés
Autre domaine de la construction de l’usine du futur, les logiciels et réseaux interconnectés. Les chercheurs mettent au point des algorithmes et des outils logiciels pour traiter et analyser une grande variété de données issues d’appareils de mesure (biologie, industrie agroalimentaire, contrôle de procédé…), de réseaux de capteurs (bâtiments, équipements industriels, véhicules…), voire des réseaux sociaux. La gestion de ces données constitue un véritable enjeu notamment pour la compréhension de son écosystème, la réalisation de choix stratégiques en marketing, de la conception de nouveaux produits à la vente, jusqu’à la détection de défauts de produits ou services. Les industriels doivent donc acquérir de nouvelles  technologies d’analyse leur permettant une meilleure gestion, connectée et intelligente, des données de l’entreprise.

Par ailleurs, ces données sont difficiles à interpréter car souvent très volumineuses, ou hétérogènes, avec des liens complexes. Aujourd’hui les chercheurs développent des solutions pour rendre ces données exploitables par des outils automatiques d’aide à la décision tels que l’analyse de résultats, des recommandations ou des prescriptions.

 

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Les mécanismes moléculaires de la mémoire, par Daniel Choquet

  Auteur : sylvain Date : 07/08/2022
 

Les mécanismes moléculaires de la mémoire, par Daniel Choquet

 

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MATHÉMATIQUE ET MUSIQUE

  Auteur : sylvain Date : 17/10/2021
 

MATHÉMATIQUE  ET  MUSIQUE

 

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